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Le jardin du château est l'héritage de plusieurs siècles de création. Dès 1604, les archives mentionnent l'existence d'un verger, d'un potager et d'un parc. A partir de 1666, son propriétaire le plus célèbre, Roger de Rabutin, embellit les intérieurs et les extérieurs de sa demeure : il trace les allées en trident et les jardins qu'il décrit comme "des carrés de buis en compartiment, avec de part et d'autre, deux exèdres rectangulaires clos de murs et bordés d'un promenoir en terrasse surélevé".
De 1735 à 1758, la nouvelle comtesse de Bussy, Geneviève Alexis de Salins, crée un nouveau potager et un nouveau verger, dessine les allées du parcs et plante les tilleuls, aménage en étoile le bosquet de charmilles, agrandit la terrasse des jardins réguliers avec des parterres fleuris et installe au centre de celui-ci un bassin circulaire doté d'un jet d'eau.
Fortement dégradé pendant la Révolution Française, le domaine est restauré à partir de 1835 par les comtes de Sarcus. Ils repensent le parc par un traitement plus libre de la végétation et y disposent des groupes statuaires.
Propriété de l'Etat depuis 1929, l'ensemble a été restauré entre 1991 et 1993: basé sur le plan XVIIe, il conserve néanmoins certains aménagements du XIXe siècle, soulignant ainsi le contraste entre jardins réguliers sur la terrasse et jardins irréguliers côté parc. L'architecte paysagiste l'a enfin agrémenté d'une petite folie qui ravit petits et grands, un labyrinthe de verdure.
Jardin historique tant que d'agrément, il offre une conclusion bucolique à votre visite. Egalement dissociable de la visite du château, il permet une très belle balade à travers trois siècles d'histoire de l'art des jardins.
Première sortie de terre depuis sa source, la Laigne se jette à quelques kilomètres dans la Seine.
A voir également l'église Saint-Didier et la façade néo-gothique du café des Chiens.
Résurgence de type vauclusien, la Douix est une des plus belles sources de France. Vénérée dès le 1er âge du Fer, elle est le plus ancien lieu de culte celtique. Les Gallo-Romains y ont déposé des ex-voto en pierre exposés au musée. Aujourd'hui, elle est placée sous la protection de la Vierge Marie.
Place forte avancée du duché de Bourgogne, construite aux XIIème et XIVème siècles face au Comté de Champagne et au Royaume de France, elle fut démantelée en 1598.
Visite guidée possible pour groupes sur rendez-vous avec l'Office de Tourisme du Châtillonnais : 03 80 91 13 19.
La ville agréable et ombragée, baignée par les eaux de la Seine, s'étend au pied d'une colline couronnée des ruines du château-fort et d’un joyau de l’art roman, l’église Saint-Vorles.
Située sur l'axe du passage naturel entre le nord et le sud, la cité est depuis une époque reculée, un carrefour commercial et culturel comme en témoignent les nombreux vestiges archéologiques des environs, notamment le fameux trésor du tumulus de la princesse de Vix exposé au musée du Pays Châtillonnais.
Au départ de la Maison Philandrier, bâtiment Renaissance ayant autrefois accueilli le célèbre cratère de Vix, partez avec l’Office de tourisme du Châtillonnais à la découverte de plus de 1000 ans d’histoire.
Laissez-vous charmer par la source de la Douix, un havre de paix au centre de la ville, lieu de découvertes archéologiques et d’aventures spéléologiques.
Suivez les pas des ducs de Bourgogne et des évêques de Langres en flânant le long de la Seine jusqu’aux vestiges du château : Saint-Bernard vous accompagnera sur les hauteurs de la ville.
L’église Saint-Vorles (Xème siècle) vous ouvrira ses portes et vous dévoilera son style roman tout en sobriété. La mise au tombeau, le diptyque et la crypte Saint-Bernard comptent parmi les incontournables de ce lieu.